Informations
Ciaccona
Ciaccona VA
Chinois: Ye Zhiqiu
Japonais: Hasegawa Ikumi
Coréen: Kim Ye Rim
Anglais: Rebecca Hanssen
Rapport d'Examen Forte de Ciaccona
Puissance de Résonance
Mélodies tissées
Rapport d'Évaluation de Résonance
« Journal intime de Veron Toccata, chef de la famille Toccata »
Je ne sais pas si c'est une bénédiction ou une malédiction pour mon enfant.
Elle maîtrise de nombreux instruments avec aisance. Elle me dit que les mélodies des partitions lui apparaissent non seulement comme des notes, mais aussi comme une série de scènes : ce sont les histoires des instruments et de leurs interprètes... Elle m'a pris la main et a partagé cette perception avec moi, c'est à ce moment-là que j'ai découvert que Ciaccona pouvait recréer des visions à travers les mélodies. Le monde tel qu'elle le voyait.
Tant qu'elle peut percevoir ces mélodies, Ciaccona peut transformer sa poésie et sa musique en n'importe quoi. Elle est née curieuse du monde qui l'entoure, ce qui facilite son empathie pour les histoires et les expériences des autres. Je crains que cette capacité ne lui apporte le malheur. Qu'elle entendra les échos cachés dans les ténèbres des ombres.
Rapport de Diagnostic Overclock
« Journal intime de Veron Toccata, chef de la famille Toccata »
Inévitablement, l'Ordre a pris conscience des capacités de mon enfant. Ils la félicitèrent, affirmant qu'elle était destinée à devenir la choriste la plus rayonnante de la famille Toccata. L'examen de Forte sur Ciaccona, conformément au protocole, a révélé :
L'analyse de l'onde de l'échantillon de test montre une fluctuation elliptique, avec un Domaine Temporel stable. Aucun paramètre étrange n'est observé dans l'échantillon de test. Les résultats des tests sont dans la plage normale.
État critique de résonance : élevé. Elle présente une grande stabilité avec un risque d'Overclocking minimal.
Les registres n'indiquent aucun antécédent d'overclocking.
Aucun suivi psychologique n'est actuellement nécessaire.
Toutes les données semblent intactes, probablement parce que sa perception des mélodies est emplie d'émerveillement et d'espoir. En la regardant grandir, j'aurais parfois souhaité qu'elle puisse rester heureuse comme ça pour toujours... Mais je sais que c'est devenu impossible une fois qu'elle a pris cette clé.
Objets Précieux & Faveurs de Ciaccona
Plume de poésie
Une plume d'une finesse exquise conçue pour transmettre des histoires. Entre les mains d'une poétesse, elle suscite des inspirations infinies, racontant des histoires entendues dans les tavernes : celles des glaciers millénaires, des ruines grandioses de villes souterraines et des forêts enchantées.
Où se déroulera la légende du héros cette fois-ci ?
Mini-instrument
Un bibelot que Ciaccona a acheté au marché. On lui a dit que c'était un mini-instrument capable de produire des sons. Elle dit souvent que la mentalité de l'artiste est liée avec la musique jouée et qu'un instrument ne devrait pas être jugé selon sa valeur marchande, aussi minuscule soit-il....
Les yeux écarquillés, la foule attend que la jeune fille joue une mélodie qui apporterait des miracles.
Souvenir musical
Une boîte à musique artisanale de haute qualité offerte à Ciaccona par un marchand après avoir assisté à sa prestation. Les mélodies de Ciaccona peuvent être jouée avec un simple tour de manivelle. Elle a compris que c'était une autre façon de pérenniser la musique.
Histoire de Ciaccona
La musique et le monde
La petite fille adorait regarder vers le ciel. Que ce soit le ciel bleu clair pendant le jour ou bien les étoiles la nuit. Elle se demandait pourquoi, mais elle n'avait pas les mots décrire ses sentiments, car elle continuait à être attirée par le vague sentiment de désir apporté par l'inconnu et les mystères qui se trouvaient au-delà... Puis, elle cessa de se poser des questions, parce qu'elle découvrit que contempler le ciel était en soi une beauté inexplicable.
Suite à cette découverte, elle a commencé à lever les yeux en lisant, en dormant, et en marchant...
« Hé, hé. Regarde devant toi, Ciaccona. Pourquoi fixes-tu le plafond ? Tu ferais mieux de regarder où tu vas. » Après s'être cognée la tête, la jeune Ciaccona décida qu'à partir de maintenant, il valait mieux ne plus lever les yeux aussi souvent, du moins pas en marchant... Et la prochaine fois qu'elle leva les yeux, elle découvrit ce qui deviendrait sa passion pour la vie.
C'était un après-midi ordinaire lorsque Ciaccona poussa la porte de l'atelier de son père. L'objet rangé au sommet de l'armoire fut la première chose qu'elle remarqua en levant les yeux. Elle le fait descendre lentement ; c'était un violon, sa première rencontre avec un instrument de musique. Imaginant comment son père en jouait, elle décida de l'essayer elle-même.
« Scriiitch... »
C'était clairement un son âpre. Pourtant, elle ressentit une sensation particulière, comme si elle s'enfonçait vers le fond de la mer. Tous les sons, hormis celui du violon, commencèrent à s'estomper, accompagnés par le flou des jeux de lumière et d'ombres du soleil couchant. Le monde devant ses yeux semblait tirer ses rideaux, et lorsqu'ils se rouvrirent, un tout nouveau monde apparut devant elle. L'air était empli de notes de musique dansantes, et au loin se trouvait un groupe de personnes jouant de la musique.
« B, bonjour ? »
Personne ne répondit à la jeune fille. Elle s'approcha, et bien que leurs visages fussent flous, la mélodie lui semblait quelque peu familière.
« C'est un morceau que père joue souvent. Écrit par notre famille. » La jeune Ciaccona se remémora les origines de cette musique.
Le groupe semblait inconscient de sa présence pendant qu'ils jouaient, entourant la jeune fille de mélodies qui évoquaient les cris des nouveau-nés, les joies et les tragédies de la vie...
« Clac. » La musique s'arrêta brusquement à l'ouverture de la porte. Remarquant le violon dans les mains de Ciaccona, son père lui caressa doucement la tête avec une légère résignation sur le visage, avant de ranger l'instrument.
« Je t'apprendrai à en jouer quand tu seras un peu plus grande. » Le père prit la main de Ciaccona tandis qu'ils quittaient la pièce. Juste avant que la porte ne se referme derrière eux, Ciaccona se retourna et fit un signe d'adieu au violon.
Depuis lors, Ciaccona a commencé à chercher des informations sur cette musique. Plus elle en apprenait, plus ses visions devenaient claires chaque fois qu'elle touchait un instrument.
Elle n'a jamais raconté à quiconque ce qu'elle avait vu ce jour-là. Ce n'est que bien plus tard que Ciaccona découvrit que c'était dû à sa capacité de résonance : le pouvoir de recréer le passé à travers les mélodies.
Des personnes d'époques différentes, se rencontrant par la musique et la poésie. Un véritable miracle pour une si jeune fille.
Suite à cette découverte, elle a commencé à lever les yeux en lisant, en dormant, et en marchant...
« Hé, hé. Regarde devant toi, Ciaccona. Pourquoi fixes-tu le plafond ? Tu ferais mieux de regarder où tu vas. » Après s'être cognée la tête, la jeune Ciaccona décida qu'à partir de maintenant, il valait mieux ne plus lever les yeux aussi souvent, du moins pas en marchant... Et la prochaine fois qu'elle leva les yeux, elle découvrit ce qui deviendrait sa passion pour la vie.
C'était un après-midi ordinaire lorsque Ciaccona poussa la porte de l'atelier de son père. L'objet rangé au sommet de l'armoire fut la première chose qu'elle remarqua en levant les yeux. Elle le fait descendre lentement ; c'était un violon, sa première rencontre avec un instrument de musique. Imaginant comment son père en jouait, elle décida de l'essayer elle-même.
« Scriiitch... »
C'était clairement un son âpre. Pourtant, elle ressentit une sensation particulière, comme si elle s'enfonçait vers le fond de la mer. Tous les sons, hormis celui du violon, commencèrent à s'estomper, accompagnés par le flou des jeux de lumière et d'ombres du soleil couchant. Le monde devant ses yeux semblait tirer ses rideaux, et lorsqu'ils se rouvrirent, un tout nouveau monde apparut devant elle. L'air était empli de notes de musique dansantes, et au loin se trouvait un groupe de personnes jouant de la musique.
« B, bonjour ? »
Personne ne répondit à la jeune fille. Elle s'approcha, et bien que leurs visages fussent flous, la mélodie lui semblait quelque peu familière.
« C'est un morceau que père joue souvent. Écrit par notre famille. » La jeune Ciaccona se remémora les origines de cette musique.
Le groupe semblait inconscient de sa présence pendant qu'ils jouaient, entourant la jeune fille de mélodies qui évoquaient les cris des nouveau-nés, les joies et les tragédies de la vie...
« Clac. » La musique s'arrêta brusquement à l'ouverture de la porte. Remarquant le violon dans les mains de Ciaccona, son père lui caressa doucement la tête avec une légère résignation sur le visage, avant de ranger l'instrument.
« Je t'apprendrai à en jouer quand tu seras un peu plus grande. » Le père prit la main de Ciaccona tandis qu'ils quittaient la pièce. Juste avant que la porte ne se referme derrière eux, Ciaccona se retourna et fit un signe d'adieu au violon.
Depuis lors, Ciaccona a commencé à chercher des informations sur cette musique. Plus elle en apprenait, plus ses visions devenaient claires chaque fois qu'elle touchait un instrument.
Elle n'a jamais raconté à quiconque ce qu'elle avait vu ce jour-là. Ce n'est que bien plus tard que Ciaccona découvrit que c'était dû à sa capacité de résonance : le pouvoir de recréer le passé à travers les mélodies.
Des personnes d'époques différentes, se rencontrant par la musique et la poésie. Un véritable miracle pour une si jeune fille.
Les poèmes et le monde
La jeune fille se pencha sur son bureau avec une plume à la main, sentant le froid métallique de celle-ci contre ses doigts tandis que ses pensées s'asséchaient dans les déserts arides de l'inspiration.
À côté de sa fenêtre, il y avait des oiseaux, du vent et des acolytes en prière… Mais aux yeux de Ciaccona, ces scènes pouvaient être transformées en vers, mais ceux-ci ne pouvaient pas être arrangés en strophes. Ces vers creux et vides ne riment pas entre eux... pour donner le rythme du poème.
« Madame Ciaccona. Puis-je vous déranger un instant ? » Une femme de chambre frappa à la porte et entra dans la pièce après avoir reçu un signe de tête de la jeune fille.
« Je voudrais vous demander une faveur, madame. Connaissant votre don pour les mots, pourriez-vous m'aider à écrire une lettre pour ma famille ? »
Ciaccona invita la femme de chambre à s'asseoir et commença à écrire sur une feuille de papier vierge : « Cher... »
La femme de chambre reçut une réponse écrite de sa famille et la partagea avec la jeune fille. Ensemble, elles commencèrent à rédiger une seconde lettre...
La femme de chambre reçut une réponse écrite de sa famille et la partagea avec la jeune fille. Ensemble, elles commencèrent à rédiger une deuxième lettre... Des mots emplis de sincérité alors que la servante parlait de sa vie et de ses pensées. Quand elle évoquait la joie, la jeune fille partageait son bonheur. Quand elle parlait de chagrin, la demoiselle sympathisait avec sa douleur.
Le talent d'écrivain de Ciaccona est devenu connu et de plus en plus de personnes sont venus lui demander de l'aide pour rédiger des lettres. Elle a progressivement appris à connaitre chaque auteur. Pour une lettre adressée au marin, sa plume avait le gout du sel marin ; pour une lettre à son père dans les champs de blé, son encre portait le parfum du blé. Bien sûr, elle gardait secrètes les histoires de chacun.
Sans même s'en rendre compte, elle découvrit que les mots dans ses lettres ressemblaient de plus en plus à de la poésie, formant ainsi une âme.
Elle reprit sa plume et regarda un nouveau par la fenêtre le paysage inchangé, mais le papier restait vide. Quelqu'un frappa à la porte, probablement une nouvelle demande pour une lettre. Alors que la jeune fille se levait pour ouvrir la porte, les voix des visiteurs se mêlèrent au craquement du plancher, et a cet instant, elle comprit ce qui l'avait retenue si longtemps : Il faut écouter avec sincérité avant d'écrire.
« J'arrive ! À qui souhaitez-vous écrire aujourd'hui ? »
Ciaccona lissait les plis du papier tandis que les prières de la Cathédrale du Mercure affluaient dans la pièce, portées par le Souffle. Elle continuait à vivre les joies et les peines d'innombrables histoires, tout en recherchant le romantisme et l'âme de la poésie en elles.
À côté de sa fenêtre, il y avait des oiseaux, du vent et des acolytes en prière… Mais aux yeux de Ciaccona, ces scènes pouvaient être transformées en vers, mais ceux-ci ne pouvaient pas être arrangés en strophes. Ces vers creux et vides ne riment pas entre eux... pour donner le rythme du poème.
« Madame Ciaccona. Puis-je vous déranger un instant ? » Une femme de chambre frappa à la porte et entra dans la pièce après avoir reçu un signe de tête de la jeune fille.
« Je voudrais vous demander une faveur, madame. Connaissant votre don pour les mots, pourriez-vous m'aider à écrire une lettre pour ma famille ? »
Ciaccona invita la femme de chambre à s'asseoir et commença à écrire sur une feuille de papier vierge : « Cher... »
La femme de chambre reçut une réponse écrite de sa famille et la partagea avec la jeune fille. Ensemble, elles commencèrent à rédiger une seconde lettre...
La femme de chambre reçut une réponse écrite de sa famille et la partagea avec la jeune fille. Ensemble, elles commencèrent à rédiger une deuxième lettre... Des mots emplis de sincérité alors que la servante parlait de sa vie et de ses pensées. Quand elle évoquait la joie, la jeune fille partageait son bonheur. Quand elle parlait de chagrin, la demoiselle sympathisait avec sa douleur.
Le talent d'écrivain de Ciaccona est devenu connu et de plus en plus de personnes sont venus lui demander de l'aide pour rédiger des lettres. Elle a progressivement appris à connaitre chaque auteur. Pour une lettre adressée au marin, sa plume avait le gout du sel marin ; pour une lettre à son père dans les champs de blé, son encre portait le parfum du blé. Bien sûr, elle gardait secrètes les histoires de chacun.
Sans même s'en rendre compte, elle découvrit que les mots dans ses lettres ressemblaient de plus en plus à de la poésie, formant ainsi une âme.
Elle reprit sa plume et regarda un nouveau par la fenêtre le paysage inchangé, mais le papier restait vide. Quelqu'un frappa à la porte, probablement une nouvelle demande pour une lettre. Alors que la jeune fille se levait pour ouvrir la porte, les voix des visiteurs se mêlèrent au craquement du plancher, et a cet instant, elle comprit ce qui l'avait retenue si longtemps : Il faut écouter avec sincérité avant d'écrire.
« J'arrive ! À qui souhaitez-vous écrire aujourd'hui ? »
Ciaccona lissait les plis du papier tandis que les prières de la Cathédrale du Mercure affluaient dans la pièce, portées par le Souffle. Elle continuait à vivre les joies et les peines d'innombrables histoires, tout en recherchant le romantisme et l'âme de la poésie en elles.
Le destin et la porte
La jeune fille se tient anxieusement devant la porte. Malgré tout, elle se dresse sur la pointe des pieds pour atteindre la serrure.
Son père et le reste de la famille étaient occupés par les répétitions de la chorale, et comme personne ne la surveillait aujourd'hui, Ciaccona savait que c'était sa seule chance d'ouvrir cette porte.
La porte s'ouvre lentement, révélant seulement l'obscurité à l'intérieur. Ciaccona se tient contre le mur et cherche à tâtons l'interrupteur.
Son père interdit à quiconque d'entrer dans cette pièce. Une pièce qu'il prétend être un bureau abandonné qu'il n'a jamais eu le temps de débarrasser, il a averti que le plancher pourrait même céder à cause de l'érosion si on marchait dessus. Mais cela ne suffisait pas à détourner la curiosité de la jeune Ciaccona, comme elle l'avait lu dans les poèmes : « N'entre pas doucement dans cette douce nuit. En colère, oui, sois en colère contre cette lumière qui s'éteint... »
Les lumières scintillent avant de s'allumer, illuminant la pièce. Ciaccona comprend immédiatement que son père lui a menti. C'est bien un bureau d'étude, mais il est impeccable.
Des bibliothèques s'élèvent le long des murs tandis que des instruments sommeillent dans les coins. Un véritable paradis pour une jeune fille qui aime tant la poésie et la musique.
Elle réveille doucement les instruments d'une caresse et commence à courir et chanter à travers la pièce. De droite à gauche... jusqu'à ce qu'elle heurte une étagère et fasse tomber un livre. Ciaccona en ouvre la couverture.
« Ce recueil est attribué à l'Hymne d'or. Puissent ces poèmes éclairer le chemin de ceux qui se sont égarés de leur destin... »
Ciaccona répète cette préface, captivée par ces mots. Elle s'assoit silencieusement, tournant page après page, tandis que son propre destin tourne également avec elles...
Son père et le reste de la famille étaient occupés par les répétitions de la chorale, et comme personne ne la surveillait aujourd'hui, Ciaccona savait que c'était sa seule chance d'ouvrir cette porte.
La porte s'ouvre lentement, révélant seulement l'obscurité à l'intérieur. Ciaccona se tient contre le mur et cherche à tâtons l'interrupteur.
Son père interdit à quiconque d'entrer dans cette pièce. Une pièce qu'il prétend être un bureau abandonné qu'il n'a jamais eu le temps de débarrasser, il a averti que le plancher pourrait même céder à cause de l'érosion si on marchait dessus. Mais cela ne suffisait pas à détourner la curiosité de la jeune Ciaccona, comme elle l'avait lu dans les poèmes : « N'entre pas doucement dans cette douce nuit. En colère, oui, sois en colère contre cette lumière qui s'éteint... »
Les lumières scintillent avant de s'allumer, illuminant la pièce. Ciaccona comprend immédiatement que son père lui a menti. C'est bien un bureau d'étude, mais il est impeccable.
Des bibliothèques s'élèvent le long des murs tandis que des instruments sommeillent dans les coins. Un véritable paradis pour une jeune fille qui aime tant la poésie et la musique.
Elle réveille doucement les instruments d'une caresse et commence à courir et chanter à travers la pièce. De droite à gauche... jusqu'à ce qu'elle heurte une étagère et fasse tomber un livre. Ciaccona en ouvre la couverture.
« Ce recueil est attribué à l'Hymne d'or. Puissent ces poèmes éclairer le chemin de ceux qui se sont égarés de leur destin... »
Ciaccona répète cette préface, captivée par ces mots. Elle s'assoit silencieusement, tournant page après page, tandis que son propre destin tourne également avec elles...
Pour les histoires, elle chantera
« Le chevalier, vêtu d'une armure abîmée, trébuche vers sa patrie. Pas après pas, laissant derrière lui une empreinte de détermination après l'autre sur ce chemin tracé par la Divinité. Qu'est-ce que le destin ? Il l'ignore. En cet instant précis, si la Divinité devait lui accorder une bénédiction, le chevalier n'aurait qu'un seul souhait : rentrer chez lui en héros, et redevenir la personne ordinaire qu'il était autrefois... »
La narration de Ciaccona s'arrête en même temps que la musique, et les applaudissements éclatent autour d'elle comme des étincelles jaillissant d'un feu de joie.
« Ciaccona, est-ce que tu vas partir ailleurs demain ? » Les enfants se rassemblent autour d'elle, espérant d'autres histoires.
Ciaccona, désormais adulte, est une bardesse itinérante qui sème les graines de la poésie et de la musique partout où ses voyages la mènent.
Que les vents favorables guident les bergers vers leurs foyers. Que les nuages mouvants transportent les pensées des gens par-delà les grandes distances. Et que la bruine légère dissimule les larmes en attendant l'aube du lendemain.
Un chevalier solitaire, incarnant le courage indomptable qui charge les rivières. Des miches de pain, portant la réticence de la famille qui lui fait ses adieux.
Les oiseaux dans le ciel représentent chaque âme de Rinascita s'efforçant de vivre sa vie, déployant hardiment ses ailes même au milieu des tempêtes.
Ciaccona chantait des récits aux quatre coins du monde mais ne parlait jamais de sa propre histoire. Quand on l'interrogeait sur son passé et la raison pour laquelle elle était devenue bardesse, elle souriait toujours en répondant : « Laissons le passé là où il est. »
Lorsque viendra le moment pour Ciaccona de dévoiler enfin son passé, les histoires cachées derrière son nom de famille pourraient devenir les chapitres les plus exaltants de sa vie.
La narration de Ciaccona s'arrête en même temps que la musique, et les applaudissements éclatent autour d'elle comme des étincelles jaillissant d'un feu de joie.
« Ciaccona, est-ce que tu vas partir ailleurs demain ? » Les enfants se rassemblent autour d'elle, espérant d'autres histoires.
Ciaccona, désormais adulte, est une bardesse itinérante qui sème les graines de la poésie et de la musique partout où ses voyages la mènent.
Que les vents favorables guident les bergers vers leurs foyers. Que les nuages mouvants transportent les pensées des gens par-delà les grandes distances. Et que la bruine légère dissimule les larmes en attendant l'aube du lendemain.
Un chevalier solitaire, incarnant le courage indomptable qui charge les rivières. Des miches de pain, portant la réticence de la famille qui lui fait ses adieux.
Les oiseaux dans le ciel représentent chaque âme de Rinascita s'efforçant de vivre sa vie, déployant hardiment ses ailes même au milieu des tempêtes.
Ciaccona chantait des récits aux quatre coins du monde mais ne parlait jamais de sa propre histoire. Quand on l'interrogeait sur son passé et la raison pour laquelle elle était devenue bardesse, elle souriait toujours en répondant : « Laissons le passé là où il est. »
Lorsque viendra le moment pour Ciaccona de dévoiler enfin son passé, les histoires cachées derrière son nom de famille pourraient devenir les chapitres les plus exaltants de sa vie.
Pour elle-même, elle chantera
« La musique en elle-même n'a pas d'émotion. C'est le cœur qui lui donne un sens. Alors, {Male=cher auditeur;Female=chère auditrice}, dis-moi. Quelles émotions ma partition a-t-elle éveillées en toi ? »
Peut-être que d'innombrables histoires de rencontres et d'adieux ont lieu chaque jour dans la Ville d'Egla. En tant que bardesse itinérante, Ciaccona avait toujours observé les histoires, témoin de leurs débuts, de leur progression et de leurs fins...
Ce n'est que lorsqu'elle aperçut le vagabond au loin dans la lumière du matin qu'elle sut qu'une nouvelle mélodie était sur le point de retentir.
C'est la première conversation que Ciaccona a avec vous. Mais pour elle, ce n'est sûrement pas la première fois que vous vous rencontrez.
Sous le ciel nocturne illuminé par les feux d'artifice, elle vit l'étranger masqué remporter le Laurier, éclipsant les étoiles et les étincelles au milieu des acclamations de la foule.
Qu'est-ce qui fait un héros célèbre dans une légende ? Est-ce une force ? Bravoure ? Gentillesse ? Ou la justice... ?
Pourtant, toutes ces qualités convergent à la fois vers la silhouette rayonnante devant elle.
« Si l'occasion m'en était donnée, j'aimerais écrire un poème pour vous, {Male=Lauréat;Female=Lauréate}. »
À travers les vagues, la douce brise du Havre aux murmures glisse silencieusement le long des rivages, passant au-dessus des moulins à vent et des cheminées, puis balayant les étendues sauvages jusqu'à atteindre une jeune fille aux cheveux roux ornée de bois. Elle joue de son luth parmi les oiseaux dansants, et le vent persistant emporte bientôt sa chanson vers des lieux lointains.
« La poésie et la musique constituent la moitié du monde de Ciaccona... »
Alors que la jeune fille aux bois de cerf vous regarde émerger du vent avec Carlotta, quelque chose lui dit qu'elle aussi pourrait bientôt être emportée dans une histoire.
Les bardes gardiens restent toujours dans l'ombre, observateurs des légendes des autres. Mais en sortant des pages, elle se retrouve à la fois excitée et légèrement mal à l'aise de faire partie intégrante de l'histoire.
Cette fois. Pour elle-même, elle chantera.
Peut-être que d'innombrables histoires de rencontres et d'adieux ont lieu chaque jour dans la Ville d'Egla. En tant que bardesse itinérante, Ciaccona avait toujours observé les histoires, témoin de leurs débuts, de leur progression et de leurs fins...
Ce n'est que lorsqu'elle aperçut le vagabond au loin dans la lumière du matin qu'elle sut qu'une nouvelle mélodie était sur le point de retentir.
C'est la première conversation que Ciaccona a avec vous. Mais pour elle, ce n'est sûrement pas la première fois que vous vous rencontrez.
Sous le ciel nocturne illuminé par les feux d'artifice, elle vit l'étranger masqué remporter le Laurier, éclipsant les étoiles et les étincelles au milieu des acclamations de la foule.
Qu'est-ce qui fait un héros célèbre dans une légende ? Est-ce une force ? Bravoure ? Gentillesse ? Ou la justice... ?
Pourtant, toutes ces qualités convergent à la fois vers la silhouette rayonnante devant elle.
« Si l'occasion m'en était donnée, j'aimerais écrire un poème pour vous, {Male=Lauréat;Female=Lauréate}. »
À travers les vagues, la douce brise du Havre aux murmures glisse silencieusement le long des rivages, passant au-dessus des moulins à vent et des cheminées, puis balayant les étendues sauvages jusqu'à atteindre une jeune fille aux cheveux roux ornée de bois. Elle joue de son luth parmi les oiseaux dansants, et le vent persistant emporte bientôt sa chanson vers des lieux lointains.
« La poésie et la musique constituent la moitié du monde de Ciaccona... »
Alors que la jeune fille aux bois de cerf vous regarde émerger du vent avec Carlotta, quelque chose lui dit qu'elle aussi pourrait bientôt être emportée dans une histoire.
Les bardes gardiens restent toujours dans l'ombre, observateurs des légendes des autres. Mais en sortant des pages, elle se retrouve à la fois excitée et légèrement mal à l'aise de faire partie intégrante de l'histoire.
Cette fois. Pour elle-même, elle chantera.
Lignes de Voix de Ciaccona
Pensées : I
Ce long voyage a dû t'épuiser. Viens t'asseoir pour te reposer. Un peu de poésie ou de musique te ferait du bien. Qu'est-ce qui te ferait plaisir aujourd'hui ? Une épopée héroïque, ou une histoire joyeuse de la vie rurale ?
Pensées : II
Même si la réalité n'a pas les épées magiques et les sorts flamboyants des histoires, ça ne veut pas dire qu'ils sont dépourvus de sens. La bonté et la beauté éternelles que nous trouvons dans ces contes nous aident à aimer davantage le monde.
Pensées : III
Où me trouver rapidement ? Voyons... Peut-être dans un restaurant aux heures tardives, au détour d'une rue, ou là-haut sur les toits... Oh, ce n'est pas très utile comme indication... Alors, laisse-toi simplement guider par la poésie et la musique, et nous nous retrouverons.
Pensées : IV
Alors, tu as remarqué ? Je ne parle jamais d'adieux dans mes poèmes. C'est parce que pour moi, un adieu, c'est juste le prélude aux retrouvailles. Si je faisais des fins trop tristes et larmoyantes, ce serait gênant quand on se recroise, tu ne trouves pas ?
Pensées : V
{Male=Un étranger venu;Female=Une étrangère venue} de rivages lointains est {Male=devenu;Female=devenue}, après un grand début, {Male=Lauréat;Female=Lauréate} du Carnaval. Comment trouves-tu cette histoire ? Cette légende sera chantée à travers les âges. Je laisserai le vent la porter sur l'océan infini du temps, résonnant jusqu'à l'éternité.
Activité préférée de Ciaccona
Tu sais, j'aime beaucoup la chaconne, cette musique polyphonique. Pour moi, elle capture si bien le voyage éphémère de la vie : des premiers cris à la naissance, des drames, des joies, puis la mélancolie du vieillissement et de la perte. Je pense que mes poèmes devraient suivre un style similaire. Les triomphes méritent d'être célébrés, mais la souffrance doit aussi avoir sa place. Ce n'est qu'en embrassant à la fois la lumière et l'obscurité que nous pouvons vraiment apprendre à aimer le monde.
Les soucis de Ciaccona
J'ai dormi dans toutes sortes d'endroits improvisés pendant mes voyages. Tentes, cabanes, rochers... tout y est passé. L'environnement ne me dérange pas vraiment. Ce qui m'embête le plus, c'est que dès que j'essaie de changer de position pour dormir, mes cornes se mettent toujours en travers. Ah, un bonnet de nuit ou des protège-cornes à ma taille, ça serait parfait.
Plat préféré
Un repas est toujours meilleur avec un peu de poésie ou de musique, tu ne trouves pas ? Alors, ça te dit un peu de vin et une pizza, partenaire ? On y ajoutera notre touche spéciale – poésie et musique – et dès les premières notes, tu sauras que c'est le moment de te régaler.
Plat inacceptable
Les noms de plats peuvent parfois être trompeurs. J'ai rencontré un jour un marchand qui m'a appris à faire une spécialité gastronomique appelée « Biscuits pour cerfs ». C'était une sorte de galette faite de chapelure et de farine. Le nom était mignon, et je m'attendais à un goût frais et naturel. Mais quand je l'ai goûtée, je n'ai trouvé qu'un biscuit sec et fade. Au moment même où le marchand s'en est aperçu et m'a arraché les biscuits des mains, un cerf est sorti des buissons et s'est mis à les dévorer. Comme son nom l'indique, les Biscuits pour cerfs sont vraiment... des biscuits pour les cerfs.
Idéaux
J'aimerais pouvoir voyager éternellement. Le voyage d'un enfant, une échappée folle, une aventure colorée ou la vie d'un vagabond... n'importe lequel. Sur la route, je rencontrerai toutes sortes de gens et j'écouterai leurs histoires. Leurs récits d'amour pour la vie, leurs bavardages spontanés, leurs rêves et leurs idées folles sont comme des feux d'artifice éclatant de couleurs et d'émerveillement.
Discuter : I
C'est le premier instrument de musique que j'ai possédé. Il ne sonne plus comme avant, mais grâce à mon Forte, je retrouve encore parfois la joie qu'il m'apportait... Je me revois, jeune fille sur scène baignée par le soleil couchant, jouant seule pour un public imaginaire.
Discuter : II
Quand j'étais petite, mon père voulait me tenir éloignée de la poésie et de la musique. Je ne comprenais pas pourquoi, d'autant plus qu'il était lui-même maître de chœur. Mais à mesure qu'elle prenait plus de place dans ma vie, j'ai commencé à en voir l'autre facette, ces tragédies souvent ignorées. Des tragédies qui peuvent même dévorer les artistes eux-mêmes.
À propos de Carlotta
C'est une acheteuse avisée et une vendeuse talentueuse. Qu'il s'agisse d'art moderne ou ancien, Carlotta évalue toujours les œuvres avec un regard juste et réfléchi. Elle m'a appris que la beauté de l'art transcende le temps, et que chaque artiste finira par trouver un public qui saura apprécier sa vision.
À propos de Phoebe
J'ai envisagé un moment de lui révéler la vérité sur l'Ordre, mais en voyant sa dévotion lorsqu'elle se tenait devant la statue de la Sentinelle, priant pour le peuple de Ragunna, j'ai changé d'avis. Pour une acolyte au cœur si pur, la vérité pourrait faire plus de mal que de bien, tout comme elle l'a fait pour moi.
À propos de Brant
Brant est vraiment fascinant sur scène. Je me demande souvent ce que l'avenir lui réserve. Ses innombrables aventures le mèneront-elles dans les pages de l'histoire ? Ou passera-t-il sa retraite sur un navire quelque part, une bouteille de Force de troupe à la main, à raconter ses légendes passées ?
À propos de Cartethyia
La Sainte Demoiselle ? Ou une criminelle ? L'histoire de Cartethyia recèle encore bien des mystères. Je ne chanterai jamais une histoire inachevée. Pour qu'une bardesse puisse faire résonner un récit à travers l'histoire, il lui faut une véritable fin.
Vœux d'anniversaire
En cette nuit d'étoiles scintillantes, j'offre mes vœux les plus chers à l'étoile chanceuse née en ce jour. As-tu déjà pensé à ton vœu d'anniversaire ? Attends, ne le dis pas à voix haute. Quand tu l'auras trouvé, viens t'asseoir. Le spectacle va commencer.
Détendre : I
Hmm... mais j'ai l'impression qu'il manque encore quelque chose.
Détendre : II
Parfait !
Détendre : III
(Bruit d'effort - Épuisement)
Présentation personnelle
Les bardes sont les messagers des récits héroïques. Pas besoin d'applaudissements ni de fleurs. Je ne suis qu'une conteuse comme les autres. Ravie de te rencontrer, {Male=héros;Female=héroïne}, appelle-moi Ciaccona.
Salutation
Tu as entendu ? Une étoile scintillante vient de tomber !
Rejoindre l'équipe : I
En avant ! Que mes vers éclairent ton chemin !
Rejoindre l'équipe : II
On dit que le conteur finit toujours par faire partie de son histoire.
Rejoindre l'équipe : III
Voilà l'inspiration qui coule à flots !
Ascension : I
N'est-ce pas merveilleux, les miracles que peuvent accomplir les mots et la musique ?
Ascension : II
C'est un exercice vocal. Tu veux essayer avec moi ?
Ascension : III
Regarde, une mandoline faite avec une boîte à biscuits ! Et un maraca créé avec une bouteille d'eau remplie de haricots. C'est génial, non ? C'est nous qui définissons ce qu'est un instrument de musique. Les artistes ne craignent jamais d'être faux quand ils expriment des émotions sincères.
Ascension : IV
Dans un monde immense, nous avons parcouru les plaines et exploré d'antiques ruines souterraines. Puis nous avons poussé les lourdes portes d'une taverne, jeté nos bourses de Crédit coquille sur la table, et commencé à chanter nos légendes. Quant à savoir si l'histoire est artistiquement embellie... Ha, je crois qu'il faut aborder la vie avec un regard romantique.
Ascension : V
Il est temps de conclure cette histoire, le récit de toutes nos aventures communes. Et voilà, le titre du dernier chapitre : « À suivre. »
Attaque normale : I
Une grande ouverture.
Attaque normale : II
C'est l'heure du solo.
Attaque normale : III
Final parfait.
Compétence résonatrice : I
Ouverture.
Compétence résonatrice : II
Polyphonie.
Compétence résonatrice : III
Plus vite.
Libération résonatrice : I
Le spectacle commence !
Libération résonatrice : II
Écoute. Le Trio du destin.
Libération résonatrice : III
Et maintenant, un poème final.
Compétence d'Intro
Merci de votre attention.
Attaquée : I
Oups. Fausse note.
Attaquée : II
Je dois me concentrer.
Blessée : I
La note est baissée.
Blessée : II
Les merveilles et les tragédies sont inséparables.
Blessée : III
Je joue la dernière note...
Épuisée : I
J'entends l'aria plaintive...
Épuisée : II
Les poèmes seront à nouveau chantés...
Épuisée : III
Les mélodies... se sont éteintes...
Invoquer un Écho
Un accord parfait.
Se transformer
Il faut le voir pour le croire.
Ennemis proches
En train d'accorder.
Planeur
Tranquille...
Senseur
Quelle surprise !
Ruer
Garde le rythme.
Coffre : I
Ouf. Ce n'est pas un mimique des légendes, cette fois-ci.
Coffre : II
Tiens donc, voilà quelqu'un qui a aussi le sens de l'inspiration.
Coffre : III
La fortune nous chante.